You are currently browsing the category archive for the ‘Résumés’ category.

Résumé

MELVILLE, Herman, Bartleby, Les Iles enchantées, Le Campanile, Barcelone, Flammarion, G-F Flammarion, 19889, 216p.

Bartleby

Le personnage principal est un homme d’affaires, un patron, qui commence à être âgé. Ses bureaux se trouvent sur Wall Street, il emploie trois copistes assez singulièrs. D’abords Dindonneau, âgé de plus de soixante ans,qui se caractérise par son attitude exemplaire et productive le matin, et son caractère emporté et brutal l’après-midi. Puis Pincette, un jeune ambitieux, qui a le même changement d’attitude mais violent le matin et tranquille après le déjeuné. Enfin, Gingembre, un gamin d’une douzaine d’années, qui s’occupe de diverses courses pour tout le monde. Les affaires du narrateur fonctionnaient très bien comme ça, lorsqu’un jour il se voit confier les dossiers d’un collègue de profession décédé. Ainsi, il commence à être débordé et décide d’engager un quatrième copiste, Bartleby, dont les références sont très bonnes.

Tout commence bien avec ce nouvel employé, toujours le premier arrivé et dernier parti. Il copie sans s’arrêter, de façon très propre. Mais petit à petit, les choses se gâtent. Bartleby refuse de faire quoique ce soit d’autre que copier, ni sortir faire des courses, ni relire les copies. Il répond juste, qu’il «aimerais mieux pas.» (p.20). Le patron est sidéré est ne sait plus quoi penser, d’un tel personnage qui ne semble pas du tout animé d’aucun sentiment, sans vie, ne faisant rien, ne sortant jamais, et dont il ne sait rien de sa vie personnelle. Le narrateur est pris par des sentiments contraires, la pitié mais aussi, la rage de voir son autorité bafouée sans cesse. Il découvre alors, que son employé dort au bureau, ne mange que des gâteaux au gingembre. De plus tout le monde commence à employer cette expression «aimerais mieux pas», et au comble de tout Bartleby ne fait même plus de copie il passe ses journées à ne rien faire, immobile et silencieux. Ce comportement commence à porter préjudice au bureau.

N’en pouvant plus, il se voit obliger de le licencier mais en proposant son aide si Bartleby en a besoin. Après un délais de six jours, Bartleby est toujours là, rien à faire pour le déloger. Alors le narrateur décide de déménager. Quelques jours plus tard, le nouveau locataire à Wall Street viennent voir le narrateur pour lui dire que Bartleby erre dans les bureaux, sans rien faire, et est très gênant. Le narrateur dit que c’est un ancien employé et qu’il ne s’occupe pas de lui. Mais il quand même obligé d’aller lui parler, mais tous ce qu’il propose comme travail, Bartleby le refuse. Le narrateur quitte alors la ville pour quelques jours. À son retour, il apprend que Bartleby a été mis en prison. IL va de suite lui rendre visite et s’arranger pour qu’il soit bien traiter. Cependant, Bartleby se laisse mourir de faim.

Le narrateur apprend alors au lecteur qu’une rumeur courrait sur Bartleby. Il aurait travaillé à Washington, dans un poste peu élevé, au bureau des lettres au rebut et en aurait été chassé lors d’un regroupement administratif.

Résumé

BATAILLE, Georges, Le Coupable suivi de L’Alleluiah, France, Gallimard, L’Imaginaire, 2005, 249p.

Le Coupable

Ce livre est très difficile à lire, à comprendre. L’auteur semble écrire en suivant sa pensée, pas de façon toujours très cohérente. Il a un point de vu bien précis sur le monde et il est compliqué de le suivre dans son schéma de pensée. De plus, il semble marqué par certains événements de sa vie (une corrida ayant eut une fin tragique, un père aveugle et malade que sa mère quitte en l’emmenant, des rencontres marquantes) et une bonne connaissance de Nietzsche.

«L’Amitié»(p.21):D’abord il faut savoir que Bataille écrit au début de la seconde guerre mondiale. La première partie traite de plusieurs points, qui suivent les chapitres, «La Nuit»(p.23), «Le «Désir Satisfait»»(p.33), «L’Ange»(p.38), «Le point d’Extase»(p.47), «Le Complice»(p.62), «Inachevable»(p.68). Dans chaque chapitre, Bataille semble pris dans une tourmente, pour définir avec précision ce qu’il pense, et est pris dans des paradoxes de la vie. En effet, il semble parfois pris dans des incertitudes, dans du brouillard. Je n’arrive pas à m’exprimer mieux, cet ouvrage est très complexe. L’auteur fait à la fois de la philosophie et de la psychanalyse. La religion, mais surtout Dieu, la sexualité, la mort, la nudité et l’ivresse dominent la première partie.

La deuxième partie «Les Malheurs du Temps Présent»(p79) est rédigé en 1941. Dans ses deux chapitres «L’Exode»(p.81) et «La Solitude»(p.93), l’auteur écrit son ressenti face à la guerre. Il éprouve un certain mal-être, d’une part parce qu’il est vivant, survivant devant les morts, les ruines. D’autre part (et là c’est mon avis personnel) parce que à cause d’une insuffisance pulmonaire il n’est pas resté longtemps soldat. Peut-être s’en veut-il de ce statut, un peu isolée. Dans cette partie encore, revient, l’alcool et l’ivresse, du divin et de la tristesse, de la mort qui semblent être partout dans un monde de décombres et de mort.

«La Chance»(p.99) est la troisième partie de l’œuvre, les deux chapitres sont «Le Péché»(p.101) et «L’Attrait du Jeu»(p.107) . L’auteur y débat des notions de chance, malchance, de jeu, du moi et du divin. Il cite longuement Aminadab de Maurice Blanchot, pour illustrer la recherche de la connaissance de soi, chose difficile qui comporte de pièges pour finalement jamais arriver à se connaître réellement.

La quatrième partie(«Le Divin du Rire»p.135) commence par le chapitre, «l’Échéance»(p.137), qui tout simplement pose la question de la remise en question de soi. Les chapitres suivants parlent de la volonté et du rire comme moyen de se dépasser, de dépasser son moi. Le dernier chapitre «Le roi du bois» est la réécriture d’un mythe «Diane au bois de Némi». Dans lequel celui qui veut devenir le nouveau roi doit tuer l’ancien. Pour la version de Bataille, cela signifie que l’on doit «tuer» une part de soi-même pour qu’un autre nous-même puisse être. C’est une sorte de révélation de soi, d’ouverture.

DEVI, Ananda, Ève de ses décombres, France, Gallimard, NRF, 2006, 155p.

Le livre s’organise sur le récit de plusieurs personnages qui prennent la parole tour à tour. Les paroles sont parfois ponctuées de textes en italiques qui sont comme une conscience qui commente ou rapporte des faits. Avant que commence la première partie, Ève raconte qu’elle part, que rien ne l’empêchera, avec son sac et son crâne tondu. La première partie commence avec Sadiq dit Sad. Il explique que tous les personnages habitent dans le vieux quartier de Troumaron, où vivent les plus pauvres, les plus démunis à cause de cyclones qui ont tout emporté. L’usine de couture a fermé et toutes les mères sont au chômage, et tous les pères sombrent dans l’alcool. Les jeunes se sont organisés en vrai militaire divisant le quartier entre eux, ils font la loi. Leur quartier est en périphérie de Port-Louis, ville de Maurice, qui se développe. Contrairement à leur quartier qui reste vieux et fermé sur lui même, ses habitants sont même appelé bann Troumaron (p.16, les Troumaron), comme s’ils étaient un groupe social à part. Sad est amoureux d’Ève, mais elle ne le regarde même pas. Il aime lire, surtout la poésie, deux raisons qui le pousse à aller à l’école. La nuit, il fait parti d’une bande qui, comme les autres, inquiète les gens.

Ève, est une fille chétive, solitaire et la plus pauvre de Troumaron, toujours elle va en cours le sac vide et jusqu’à ses douze ans, les grands garçons lui donnaient ce qu’elle voulait. Mais un jour elle a dû donner une compensation, son corps. Mais elle ne fait rien de sentimental, elle loue son corps en échange de quelque chose, purement pratique. Elle se sent au-dessus de tout ça.

Clélio est un garçon plein de rage pour sa condition. Il a fait plusieurs travails, fréquenté la prison sans jamais y resté puisqu’il est mineur, mais bientôt il aura dix-huit ans. Il a des envies de meurtres sur personne en particuliers, il ne supporte pas l’hypocrisie et les faux semblant. Cependant il a une voix magnifique qui touche tout le monde.

Sad raconte qu’une lecture de Rimbaud l’a révélé à lui-même. Depuis il vient en cours tous les jours et écrit sur les murs de sa chambre des mots destinés à Ève. Il a une excellente mémoire, par contre il ne supporte les stéréotypes des professeurs disent qu’ils vont réussir, qu’ils doivent participer au développement de l’île.

Ève fume en regardant une bande de garçons. Elle voit Sad, qu’elle trouve un peu différent, qui lui parle de poésie quand ils sont seuls. Mais selon elle il ne connait rien à la poésie des femmes, comme quand elle est avec Savita, sa meilleure amie. Elles se ressemblent beaucoup et font tout pour.

Sad, un soir dans la discothèque de Grand Baie, il voit Savita et Ève qui dansent ensemble, il est obligé de sortir pour éjaculer, tout le monde se moque de lui et dit que Ève donne son corps à n’importe qui. Sad se fiche se leur parole. Il se dit que toutes les prostitués de la discothèque (les rodriguaises, les malgaches n’ont pas le choix mais Ève si, alors il se demande pourquoi. Il restera fâché pendant plusieurs jours. Sad reste perplexe sur ce qui attire Ève et Savita, elles très diffèrente, surtout leur famille qui font mine de ne pas se voir.

Clélio toujours en surplus de rage, voulant se faire remarquer afin de se sentir exister, va à Port-Louis en mobylette. Il conduit dangereusement, n’importe comment. Abime la voiture d’une femme qui ne peut rien lui dire et il retient le numéro d’immatriculation de sa voiture. Mais il repart, il n’a pas sa place là non plus, il étouffe aussi. Son frère est en France, mais il ne viendra pas le chercher, il n’a pas réussi.

Ève n’aime pas ses parents et leur mode de vie; sa mère dans ses télénovelas et ses rêves, son père dans l’alcool et à bout de rage. Ève ne mange presque rien, et elle ne répond jamais aux messages laissaient par Sad, elle sait qu’il imite les livres de poésies. Rien ne la touche elle se ferme à tous rêves, à tous sentiments.

Sad et Ève font du vélos (volés) dans des pentes dangereuses. Soudain, Ève dérape et se retrouve dans l’herbe. Sad accourt et est submergé par son corps en sueur. Il veut qu’elle lui dise qu’elle l’aime. Mais le jour où elle le dira, elle se suicidera lui répond elle avant de partir. Les copains de Sad se moquent de lui, ils se sont « tous fait » Ève à part lui. Mais Sad s’en fiche, il aime Ève.

Ève raconte sa rencontre avec Savita. Elle avait séché les cours, assise sous un arbre, tremblante, blessée. Savita lui avait passé son blouson, ne lui avait posé aucune question et était restée avec elle tout le temps, l’avait laissé dormir sur ses genoux et l’avait embrasé à son réveil. Pour Ève c’était quelque chose de bien mieux que la bouche des hommes. Depuis, elles sont toujours amies. Même les professeurs veulent Ève, alors qu’elle n’a pas de physique avantageux, en contre parti de cours particuliers.

Clélio est sur le toit d’un immeuble, il chante pour se défouler, pour oublier, pour pouvoir sauter. Il ne peut, personne ne peut sortir de l’île, même son frère parti qui n’est plus son frère, qui ne reviendra jamais.

Ève se moque de son professeur qui lui dit qu’il l’aime et qui ne sait pas si prendre pour la « baiser ». Comme d’habitude elle ne ressent rien. La maison de ses parents n’est pas la sienne, tout y est mensonge et silence. Elle a toujours dit non, et elle a toujours vécu dans la misère. Ses seuls moments de repos sont avec Savita, quand elles s’imaginent naissant ailleurs, dans de bonne condition, devenant avocates ou médecins, pour soigner et protéger les faibles.

Savita avant de rencontrer Ève si fragile et se croyant forte, était la fille modèle comme le voulait ses parents. Mais quand elle vit la tristesse d’Ève, elle s’y reconnut. Alors elle arrêta d’être sage, elle ne supporte plus ses parents qui font semblant de ne pas être des réfugiés de Troumaron.

Sad est toujours plus amoureux d’Ève, il est persuadé qu’elle l’aimera. Tout ce qu’il écrit, il l’emprunte et ça il le sait, mais il est sûr qu’il finira par inventer quelque chose.

Clélio raconte que sa mère était très contente quand l’usine a ouvert qu’elle lui faisait des cadeaux. Mais très vite elle était lessivée à chacun fin de journée, elle s’en rendait malade, elle ne ramenait plus que des vêtements mal cousus. Son père ne faisait rien. À l’usine, ils ont embauché des chinoises, alors sa mère a dû travailler plus dur pour garder son poste, mais finalement l’usine a fermé. Mais le pire pour Clélio c’est que sa mère est heureuse quand Carlo (le frère de Clélio) en France l’appel. Alors qu’il n’envoie jamais d’argent, jamais il ne tient sa promesse de les faire venir en France. C’est un faux frère, le vrai est avec lui dans son cœur.

Savita s’inquiète et est triste pour Ève, qui se donne tous les soir aux garçons, qui ne dit jamais non. Savita est toujours là pour l’accompagner, la ramener et la ramasser quand elle a besoin de quelqu’un. Elle ne supporte pas ses parents, et attend qu’Ève veuille partir, son sac est prêt.

Ève est dans un bureau avec un homme qui la veut. En attendant qu’il se décide, elle regarde la ville, il lui semble qu’elle n’a pas sa place ici. Elle ne peut pas arrêter de donner son corps, elle le devrait mais ne le peut pas. La directrice lui a dit qu’elle était responsable de sa vie de son avenir, qu’elle ne devait pas les gâcher. Mais elle prise dans un cercle infernal d’où même Savita n’arrive pas à la faire sortir. Elle donne son corps, mais les hommes ne lui donne rien.

Sad remarque que les autres garçons commencent à s’énerver contre Savita et Ève, qui sont si bien ensemble. Pour les distraire il les emmène dans une virée chez la femme au 4×4 noir que Clélio avait vu la dernière fois, mais ce dernier reste alors que tout le monde est parti.

Ève est désemparé par le comportement de son professeur, qui à l’air d’être amoureux d’elle, il se comporte à la fois comme les autres hommes et à la fois différemment. Mais Savita l’attend chaque soir et avec elle, elle est bien et oublie tout.

Savita, n’est pas comme Ève elle se rend compte que les garçons sont à bout de rage. Elle a été surprise par le professeur alors qu’il baisait Ève. Elle sait qu’elles devraient partir, mais elle n’en a pas la force, elle a peur aussi, en rentrant seule chez elle après avoir raccompagné Ève.

La seconde partie commence avec Sad, qui annonce que l’on a retrouvé le corps de Savita dans une poubelle. IL reste avec Ève qui est perdue, désorientée, et qui souffre comme si une moitié d’elle-même était morte avec Savita. Elle veut connaître qui l’a tué, selon elle c’est forcément, un gars de la bande. Sad lui dit qu’il ne sait pas, qu’ils étaient sortis ce soir là. Ève le traite de menteur avant de partir. Sad ne supporte pas qu’elle ne le croie pas, cela le blesse.

Ève est comme d’habitude allée retrouver son professeur, elle s’imagine être le corps autopsié de Savita. Avant de partir elle dit au professeur qu’il connaissait la jeune fille morte.

Les policiers ont envahis Troumaron, Clélio n’aime pas ça. Il sait que tout le monde (parents, copains) le croit coupable, alors qu’il est innocent. IL n’aime pas ça.

Ève en rentrant chez elle est questionnée et battu par son père qui la tire par les cheveux et lui donne un coup poing. Sa seule pensée est de se raser le crâne.

Clélio est le premier interrogé et soupçonné. Il était seul sur le toit de l’immeuble, la nuit du crime. Il a déjà était en prison, c’est le coupable parfait. Il sera arrêté.

Sad sait que Clélio est innocent et qu’il fait le bouc-émissaire parfait. Il emmène Ève au commissariat, elle veut absolument voir le corps de Savita. Mais l’inspecteur refuse. Ils trainent dans la ville. Ève est désespérée, elle se sent vielle à dix-sept ans. Sad se jure de la sauver de ses décombres.

Ève se sent morte, elle ne couche plus avec aucun garçon, et ignore les supplications de son professeur. Son père la bat pour la corriger, il est souvent saoul et sa mère n’existe presque plus. Maintenant tout le monde l’observe, la juge. Elle n’est tranquille nulle part. Ses parents ne savent plus quoi faire, lui dire, quelle attitude avoir. Et Ève pense à la famille de Savita dans la douleur et qui ne veut surtout pas la voir, et qui ne connaissent pas leur propre fille quand elle était vraiment elle avec Ève. Elle pense à la mort se dit qu’elle n’est plus qu’un corps sans vie.

Clélio est en prison, il sent qu’il ne sortira pas de là. Il a une prise de conscience, comprend que son comportement était stupide, il se promet que s’il sort il changera, pas trop quand même.

L’inspecteur a réussi à faire entrer Ève à la morgue. Elle a vu Savita, elle s’est excusée de n’avoir rien entendu. Puis l’inspecteur l’amène dans un bar, et ils parlent. IL veut qu’elle arrête sa vie de débauche, Ève ne répond rien. Elle ne comprend pas qu’il ait fait tout ça sans rien attendre d’elle sans rien lui demander. Il la raccompagne, lui ouvre la portière lui parle et lui glisse quelque chose dans son sac, à  n’utiliser que pour se protéger. Tout le monde les as vu, elle pactise avec l’ennemi à leurs yeux.

Sad a vu Ève rentrer avec la police. Il s’inquiète pour elle, elle ne se rend pas compte, que tous les garçons sont à bout de rage et pensent qu’elle est la source de tous leurs problèmes. Ils se préparent à se battre mais avant ils veulent Ève. Sad pense immédiatement à fuir.

Le père de Ève la prise par les cheveux pour la balancer contre les murs. Elle meurtrie sur tout le corps, ses cheveux ont été bien arrachés. Elle fume beaucoup mais ni la douleur ni la tristesse de partent. Sa mère lui tond le crâne. Silencieuse elle sort de chez elle.

Dans un récit en italique, l’on apprend que c’est le professeur qui a étranglé Savita, parce qu’elle l’avait surpris la bouche tachée du sang menstruel d’Ève. Par honte et par peur que tout le monde le sache. Il l’a tué.

Clélio a une avocate commise d’office, qui vient de Troumaron. Elle veut plaider l’instabilité psychologique. Il ne pense pas qu’elle arrivera à quoique se soit. Tout les journaux ont déjà fais son procès, et sa propre mère ne dit pas qu’elle le croit innocent. Clélio aimerait une seconde chance.

Sad écrit comme un fou dans sa chambre, il rêve de reconnaissance d’être lu. Il a peur pour Ève, que la bande ne la retrouve et qu’ensuite ils foutent le bordel dans la ville. Il se met à sa recherche, il sait où elle est.

Ève a compris que c’est son professeur qui a assassiné Savita. Elle va le retrouver pour le tuer avec l’arme que l’inspecteur lui a donné. Puis elle veut partir, être libre.

Clélio ne sera pas condamné à mort. Son avocate s’appelle Lauren. Il fait des cauchemars, où il voit son frère en prison, où il est au bord d’une falaise, proche de la mort.

Sad est entrain de chercher Ève, il croise sur son chemin la tristesse, la déchéance, la misère profonde.

Ève a tiré sur son professeur, le bruit l’a étourdie, elle est restée devant la maison sous la pluie ne sachant pas quoi faire. Sad a prévenue la police pour l’émeute de la bande. Il veut se faire accuser à la place d’Ève. Mais elle refuse.

AL KONI, Ibrahim, Poussière d’or, France, Gallimard, Du monde entier, 2009, 152p.

Traduit de l’arabe par Mohamed Saad Eddine El Yamani

Oukhayyed est le fils du cheikh de la tribu d’Imenghsaten, il vit dans le désert, dans la région d’Hammada. Quand il avait atteint l’âge de raison, il avait reçu comme cadeau du chef des tribus du Hoggar un magnifique méhair tacheté,encore bébé (c’est un chameau plus rapide qu’un cheval). Depuis il a grandi au coté de son animal, qui devint l’un des plus beau et des plus rare méhair du désert. Il se forma entre le garçon et l’animal un lien spécial.

Un soir, alors qu’il allait courtiser une jeune fille d’un clan nomade, son méhair rentra en duel avec un autre chameau, pour une femelle. Oukhayyed se retrouva nu devant le chef du clan qui se moqua de lui, mais impressionné par la race de son méhair tacheté, fit accoupler ce dernier avec toutes les chamelles du clan. C’est ainsi que son tacheté, attrapa la galle, la pire des maladies. Le méhair souffrait atrocement et devenait tout noir. Son maître voulant absolument le sauver consulta tous les spécialistes et essaya tous les remèdes possible, mais rien ni fit. Il se résigna donc à suivre le conseil de Cheikh Moussa, qui lui dit d’emmener son tacheté manger de l’assiar, une plante qui guérit tout. Mais il faudra attacher solidement le méhair, car selon les rumeurs cette plante rendrait fou, elle serait habitée par les djinns. Oukhayyed emmena son tacheté, pria à un mausolée et promit un chameau bien gras et saint pour la guérison de son Méhair. Il le fit manger les fameuses plantes, tout se passa bien jusqu’au lendemain… .

L’animal devint fou et fut prit d’une crise qui le déchainait, il rompit ses liens. Oukhayyed attrapa sa bride, s’y attacha et commença alors une course effrénée dans la montagne, les ravines…

Jamais Oukhayyed ne lâcha la bride, même s’il se blessait atrocement. Il finit par s’évanouir, au bord des rives de la mort. À son réveil, il voit son tacheté qui a perdu toute sa peau noir et qui et rouge de sang. Puis la soif atroce du désert le prend, il monte alors sur son méhair et leur deux sangs se mélangent. Il est rétabli par des bergers qui le trouvent agonisant.

Il rentre alors chez lui, mais en cachant son tacheté qui n’avait pas encore retrouvé son beau pelage tacheté. Il s’inquiète de savoir s’il retrouvera ou non sa beauté. C’est Cheikh Moussa qui lui dit qu’il faut castrer son méhair pour qu’il retrouve son éclat. Oukhayyed n’assistera pas à l’opération et depuis se plaindra des femelles qui ne cause que le malheur.

Il apprend alors la danse à son noble tacheté, mais lors de la représentation, comme pour se venger, il fit n’importe quoi et fonça dans le cercle des femmes et des enfants en effrayant tout le monde. Il se souvint aussi de sa promesse faite au mausolée et mit un jeune chameau à engraisser.

C’est à ce moment là, qu’une tribu exilée d’Ayer à cause de la sécheresse. Il rencontre une femme très belle et d’une voix sublime, Ayour. Contre l’avis de son père il décide de l’épouser, il quitte son village et oublie encore la promesse faite au mausolée.

Il s’installa dans une oasis, quand il eut son fils. Pendant ce temps la région de l’Hammada qui fut envahi par les étrangers, son père mourut au combat et son clan de disloqua et se dispersa.

Un jour, il rencontra un étranger et lui dit tout ses secrets sur son tacheté. Il se vit offrir deux sacs de nourriture qu’il se fit ensuite volé. Une voyante lui rappela sa promesse faite au mausolée et adressée en faite à la déesse Tanit. Mais la famine s’installa et la guerre continua de régner. La faim toujours plus aiguë pousse Oukhayyed à mettre en gage, chez l’étranger rencontré la dernière fois Doudou, son tacheté.

Mais l’animal s’enfuit toujours pour revenir vers son maître, en se laissant mourir de faim. Oukhayyed se rend compte de son erreur et veut récupérer son tacheté. Mais Doudou, se trouve être parent d’Ayour, et veut l’épouser. IL demande donc à Oukhayyed de répudier sa femme et son fils. Après un long temps de réflexion, d’incertitude, de doute, de sentiment contraire. Il accepte, et Doudou l’oblige à prendre une bourse remplie d’or, de poussière d’or.

Oukhayyed avec son tacheté se retire dans les montagnes, loin des hommes où la quiétude règne et où tout est presque parfait. Un jour, un berger lui qu’on raconte partout qu’un homme a vendu sa femme et son fils pour de l’or. Il se sens alors déshonoré, bafoué. Il retourne à l’oasis et trouve Doudou seul, faisant sa toilette avant son mariage. Oukhayyed lui tire deux balles et disperse la poussière d’or sur son corps. Puis il retourne dans les montagnes. Mais bientôt les héritiers de Doudou, pour pouvoir accéder à leur héritage doivent venger leur parent. Une chasse à l’homme s’en suit terrible. Oukhayyed se sépare de son tacheté pour échapper plus facilement à ses poursuivants.

Mais ils attrapent son méhair et le torture en le brûlant pour faire venir son maître. Qui ne peut laisser ainsi son animal et se rend. Ses assaillants, l’écartèle et le décapite.

Résumé

JAMES, Henry, Le Motif dans le tapis, La Bête dans la jungle, France, Flammarion, GF Flammarion, 2004, 274p.

Le Motif dans le tapis

Le personnage principal est un jeune journaliste, qui se voit offrir l’occasion d’écrire la critique d’un grand auteur, Hugh Vereker (qu’il aime beaucoup), pour la sortie de son prochain livre. En effet, son ami et collègue George Corvick qui devait se charger de ce travail pour le journal Le Milieu, avait été appelé en urgence par une affaire personnelle, concernant une jeune fille écrivain, Gwendolen Erme (dont la mère malade refusait le mariage de sa fille avec Corvick).

Lorsqu’il est chargé de ce travail, son ami le met en garde sur ce qu’il pourrait écrire comme idioties, car lui ressent quelque chose qu’il ne peut définir. Notre journaliste s’acquitte de sa tache (sa critique est élogieuse) et il se trouve qu’il est invité à une soirée où Hugh Vereker sera présent. Cet homme se voit obligé, par la maîtresse des lieux, de lire la critique de son livre. Au cours du repas, on lui demande son avis sur cette critique et Vereker répond que le journaliste n’a rien vu et que se ne sont des sottises. Le critique qui entend ces commentaires est vexé et déprimé.

M.Vereker le rencontre dans un couloir et l’invite à parler. Il s’excuse de ses paroles désobligeantes et essaie de lui faire comprendre qu’à travers tous les livres qu’il a écrit, il y a quelque chose que personne, qu’aucun critique n’a jamais vu, jamais révélé. Le journaliste veut savoir, mais rien de plus ne sortira de sa bouche. Il lui dit qu’un ami qui est avec une jeune fille aimée serait bien capable de découvrir «le motif dans le tapis». Avant de le quitter Vereker, lui dit de ne pas chercher à savoir ce que c’est, de renoncer.

Néanmoins, le protagoniste se lance dans des recherches intensives mais vaines. Il parle de sa conversation avec Vereker, à Corvick (qui en parlera à son tour à Gwendolen). Tous trois sont alors omnibulés par cette quête du motif. Ils ne travaillent pourtant pas ensemble, restant en deux groupes.

Un jour Corvick par pour l’Inde et comprend exactement le fameux motif. Il ne veut rien dire à personne sauf à Vereker afin d’être sûr de lui. Sa confirmation eut, il décide d’écrire une critique qui expliquera tout. Entre temps, le journaliste est appellé en Allemagne où son frère est très malade et la mère de Gwendolen décède et permet le mariage des deux amants. Mais à peine marié, Corvick se tue dans un accident de charrette. Il avait à peine commencé son œuvre et la seule personne à connaître le secret est sa veuve. Le personnage principal cherche alors à savoir, ce secret qui ne cesse de le hanter, mais Mme Corvick ne lui dira rien, jamais.

Le temps passe et Gwendolen devient la femme de Drayton Deane, qui écrivit la critique du dernier livre de Vereker. Ce dernier mourût peu après. Malgré les années qui s’écoule notre journaliste veut toujours savoir, connaître le secret du «motif dans le tapis», et il persuadé que Gwendolen l’a révélé à Deane. Ainsi, quand elle meure en mettant au monde son deuxième enfant, le narrateur va trouver Deane Drayton et lui demande de tout lui dire. Cependant, il se rend vite compte que le veuf ne sait absolument rien. Il se met alors en devoir de tout raconter à cet homme dans lequel il se reconnaît. Comme lui il n’a pas été digne d’être mis au courant du secret du «motif dans le tapis».

Résumé

GAUTIER, Théophile, La Morte amoureuse, Avatar et autres récits fantastiques, Saint-Amand, Gallimard, Folio classique, 2010, 504p.

Avatar

Le protagoniste se nomme Octave de Saville et il se meurt. Sa famille et ses amis essaient de le distraire et surtout de comprendre quelle maladie il peut bien avoir. En effet, aucun médecin n’a pu trouver de cause interne ou externe à son affaiblissement continu. Mais Octave qui a consulté tous les docteurs, pour faire plaisir à ses proches, ne cherche pas à aller mieux. Puis il a rendez-vous avec un docteur un peu spécial, M. Balthazar Cherbonneau. Il est très connu à Paris, notamment pour être allé étudier en Inde, la médecine des âmes. De plus, les rumeurs le mette responsable de «miracles» issus de son apprentissage en Orient. Aussitôt qu’il voit Octave de Saville, il sait qu’il se meurt d’amour et qu’il laisse son âme fuir loin de son corps. Impressionné mais sans en espérer grand chose, il raconte son histoire passée.

C’était dans les temps de sa jeunesse, il était parti étudié à Florence en Italie. Et comme tous les jeunes gens du moment il fréquentait le bois de Boulogne. Et c’est là qu’il rencontre, une femme d’une beauté, la plus pure qu’il n’ait jamais vu. Elle s’appelait Prascovie Labinska, c’était une Lithuanienne, une comtesse dont le mari était le comte Olaf Labinski. Alors Octave s’éprend de cette femme, et il commence à être submergé par la passion de l’amour. Il arrive à se faire présenter à la comtesse et lui rend souvent visite. Un jour il se décide enfin à lui déclarer sa flamme, mais elle le devance en lui disant clairement qu’elle sait son amour pour elle, mais elle aime son mari et lui restera pour toujours fidèle. Elle lui conseille de partir, de se distraire, de l’oublier.

Deux ans ont passé et Octave de Saville pense toujours à elle et se meurt. D’autant plus qu’elle vient d’arriver à Paris et lui a envoyé une invitation. Après ce long récit le docteur Cherbonneau fait un long exposé sur ce qu’il a appris en Inde auprès des brahmes, des fakirs et des pandits. Sur la relation entre le corps et l’âme, qu’ils sont dissociables, manipulables. C’est alors, que ce mystérieux médecin, lui propose une solution extraordinaire pour atteindre la comtesse tant aimée. Il est capable d’intervertir les âmes, de les changer de corps, en clair mettre l’âme d’Octave dans le corps du comte Olaf et vice-versa. Plan terrible, mais que Octave de Saville accepte.

Attirer le compte chez le docteur Cherbonneau est facile. L’Avatar, qui est le transfert d’âmes est réalisé par Balthazar Cherbonneau grâce à ses dons de magnétismes très développé. Au réveil, Octave à l’intérieur du comte va chez lui (chez le comte) et commence son rôle d’époux. Olaf se rend compte de la qu’il n’est plus dans son corps, mais toutes ses tentatives pour clamer la vérité sont tournées en ridicule et il se fait remettre à sa place plutôt rudement. Octave, lui, est en peine pour tromper la comtesse, qui sans rien savoir, devine que quelque chose ne va pas avec son mari, qu’il n’est plus le même. Octave se trahi plusieurs fois, et Prascovie reste toujours aussi inaccessible, elle le fuit alors même qu’il possède le corps de son mari. Mais il n’a pas ses habitudes, ses manières, ses souvenirs,et ne connaît pas le polonais. Olaf n’en pouvant plus de se voir ainsi volé, mais fier de la fidélité de sa femme, lance un duel à Octave.

Le jour fatidique, Octave désarme Olaf et peux facilement lui ravir la victoire. Tout à coup, il le prend à part, l’éloigne des témoins, et lui dit qu’il faut mettre un terme à tout cela, qu’il faut que les âmes retrouvent leur corps. En effet, la comtesse ne ‘aime toujours pas et il se sent à nouveau mourir. Cherbonneau pratiqua encore une fois l’Avatar de leur deux âmes. Tout se passe bien pour l’âme d’Olaf qui retrouve son corps. Cependant, l’âme d’Octave s’envole hors du champ magnétique et fini par disparaître. Le docteur s’inquiète un peu de la situation, mais trouve vite une solution. Il écrit son testament, léguant tout à Octave de Saville, puis transfert sa propre âme dans le corps d’Octave. Ainsi il prend sa place, assiste à ses funérailles, celle de Balthazar Cherbonneau et peut continuer à étudier,s’instruire et vivre plus longtemps.

Résumé

DE BALZAC, Honoré, La fille aux yeux d’or, France, Mille Et Une Nuits, 2009, 217p.

Le livre débute par un long et détaillé tableau de la ville de Paris et de tous les sortes de gens qu’on peut y trouver. C’est un véritable blâme sur les mœurs, les différentes classes sociales, les métiers et la vie parisienne en générale et en particulier. Cette ville possède tous les défauts, tous les vices, toutes les vilenies des hommes et des femmes. Paris n’engendre rien de bon ni de bien. Après ce long exposé sur la supérieure médiocrité de Paris, le narrateur commence l’histoire d’Henri De Marsay, un jeune avec une naissance spéciale. Son père biologique est Lord Dudley, un homme fort beau et bien fait. Sa mère naturelle est Mme De Marsay, à la mort de son mari et, devint et la marquise de Vordac et très connue. L’enfant fini sous la responsabilité d’un abbé de la famille De Marsay. Ce jeune homme est et très riches et très beaux, d’une beauté incroyable et qui lui laissait le loisir de choisir ses maîtresses. Cependant, Lord Dudley eut une fille prénommée Euphémie naît d’une maîtresse espagnole. Elle fut mariée à un vieux marquis de San-Réal, don Hijos.

Henri De Marsay rencontre au hasard d’une promenade, une jeune fille, Paquita, d’une rare beauté et dont il a tout de suite voulue l’avoir. Les gens la surnomme «la jeune fille aux yeux d’or»(p.44), car elle a un regard sublime, toute sa personne est magnifique. La jeune fille en question n’est d’ailleurs pas insensible à Henry qui revient la voir souvent se promener aux Tuileries. Néanmoins, elle est accompagnée d’une vielle servante espagnole qui ne la laisse pas une seule seconde tranquille.

Commence alors la «chasse» aux informations et les machinations les plus rusées pour entrer en contact avec Paquita. Henry est surtout motivé par les obstacles qui l’empêche de Paquita sa maîtresse. Mais, la belle est sous le joug d’un inconnu et, à chaque visite d’Henry, elle dit risquer sa vie et veut s’enfuir avec lui le plus loin possible. C’est lors d’une de ses rencontres, que l’auteur en profite pour faire une description élogieuse de l’Orient, en totale opposition avec le portrait de Paris. Paquita devient l’allégorie fantasmagorique de l’Orient.

Cependant Henry, qui a l’habitude de contrôler et d’avoir pour lui seul ce qu’il désire, se sent trompé et berné par Paquita. Il oscille sans cesse entre amour passionné et haine incontrôlable. Lors de leur dernier rendez-vous, il tente de la tuer et avant de partir promet d’accomplir ses paroles. Le fidèle serviteur (qui n’est autre que son père) menace Henry de mort. Puis, le jeune homme disparaît de la circulation pendant une semaine afin de tromper la vigilance du serviteur et de mettre en place son plan pour exécuter Paquita. Néanmoins, le soir de son forfait, quand il arrive chez Paquita, il trouve la pièce un désordre d’après lutte et baignant dans son sang, la jeune fille aux yeux d’or en train de rendre son dernier souffle, le corps lacéré de coups de couteau. La meurtrière est la marquise de San-Réal, Euphémie, en proie à la fois par le regret et la satisfaction de son acte. Ils se reconnaissent en leur père le Lord Dudley et après une brève discussion tout rentre dans l’ordre pour les deux personnages.

Résumé

DE SAINT-PIERRE, Bernardin, Paul et Virginie, Paris, Flammarion, Garnier-Flammarion, 1992, 22p.

C’est une histoire rapportée, elle résonne un peu comme un mythe ou une légende. C’est un personnage du récit qui le raconte à un narrateur. Le récit commence par deux vies, de deux femmes européennes qui se trouvent réunies par dans leurs malheurs. Toutes deux vivent sur l’Île de France (aujourd’hui Maurice) et sont enceintes. Madame de La Tour donna naissance à Virginie et Marguerite à Paul. Les deux familles sont aidées par un couple de domestiques noirs, Marie et Domingue. Les enfants grandissent dans une utopie presque parfaite. Ils n’ont que des qualités, ne connaissent pas les dépravations des européens. Les familles survivent en «cultivant leur jardin» qui leur apporte tout ce dont ils ont besoin. Ils sont généreux et pieux. Paul et Virginie tombent s’en sans rendre compte amoureux. Ils sont innocents et ne comprennent pas leurs émotions.

Un jour, cependant, la décision de partir se pose et s’impose. Le gouverneur de l’île Monsieur de La Bourdonnais, veut que Paul s’engage, qu’il prenne la mer. Mais ce dernier refuse, il veut rester avec sa mère et Virginie. Puis c’est la riche tante de Madame de La Tour qui veut faire l’éducation de Virginie, qui doit partir afin de pouvoir ramener de l’argent. La séparation entre les deux amants est cruelle et douloureuse. Eux qui n’avait reçu aucun enseignement, ont appris à lire et écrire pour pouvoir s’écrire.

Néanmoins, Virginie ne s’adapte pas à la vie en Europe et sa tante la renvoie dans l’île. Mais c’est la période cyclonique et le bateau s’échoue juste devant le port. Paul tente de sauver Virginie mais elle se noie et meurt. Paul est inconsolable. Alors leur voisin (celui qui rapporte l’histoire) lui fais un éloge de la mort et de son bienfait et de Virginie parmi les anges. Mais Paul décide de rejoindre au plus vite sa bien-aimée et se laisse mourir. Puis leur mère et leurs domestiques décèdent à leur tour.

Résumé

DURAS, Marguerite, Le Vice-Consul, France, Gallimard, L’Imaginaire, 2010, 206p.

Les deux premiers chapitres commence par une phrase écrite par Peter Morgan. Il fait le récit d’une jeune fille enceinte venant de la plaine du Tonlé-Sap. Elle a environ quatorze ans et est tombée enceinte, ses parents, sa mère surtout l’ont répudiés, chassés. Son père lui dit d’aller à la plaine des Oiseaux où peut-être elle trouvera quoi faire, mais aucune indication. Commence alors la faim et la marche, un sourd espoir de pouvoir rentrer chez elle et avancer parce qu’elle n’a pas d’autre choix malgré la faim. Souffrance terrible ! Les eaux du lac Tonlé-Sap sont poissonneuses, son père lui disait que c’est pour cela que les enfants ne meurent pas de faim. Elle ne sait pas pêcher. Son ventre grossit, elle mange du riz vert, des mangues, des bananes, vole, mendie, se prostitue. Elle cherche le Nord, elle veut savoir où se trouve la plaine des Oiseaux pour aller en sens inverse. Elle a suivi le Stung Pursat qui prend sa source dans le Sud. Elle dort hors des villes, elle dort beaucoup, personnes ne veut s’approcher d’elle mais un vieillard lui dit qu’il faut qu’elle aille jusqu’au lac du Tonlé-Sap, qu’elle le dépasse jusqu’à la mer pour atteindre la plaine des Oiseaux Aquatiques. Elle finit par suivre le chemin indiqué, elle devient chauve, rachitique et l’enfant naîtra bientôt. De retour dans son village, Battambang, au marché se prosterne devant sa mère, qui ne la remarque même pas et ses frères et sœurs qui se moquent d’elle. Une femme la nourrit peu de temps, puis elle réalise l’abandon de sa mère et s’en va vers la plaine des Oiseaux Aquatiques.

Au troisième chapitre, Peter Morgan s’arrête d’écrire, La mendiante est là, à Calcutta au bord du Gange, elle y pêche le soir, elle dort avec les lépreux, elle chante et mendie. Lui, voit le Vice-Consul à son balcon et retourne vite dans la résidence de ses amis les Stretter.

Le Vice-Consul de son balcon regarde Calcutta se réveiller. Il est fils unique et orphelin, enfant il jouait du piano Indiana’s Song, son seul parent est une tante qui vit à Paris. Il s’appelle Jean-Marc de H. Il se rend à son bureau à l’ambassade et croise Charles Rossett, qui est mal à l’aise de le voir et tombe des nues de savoir que le Vice-Consul a été invité par l’ambassadrice à une soirée. Il croise de loin Anne-Marie Stretter, elle s’occupe que l’on donne les restes et de l’eau aux mendiants.

Jean-Marc de H est le Vice-Consul de France à Lahore, mais des «incidents» ont eu lieu et il a été muté à Calcutta depuis cinq semaines. Il attend une autre affectation, Bombay peut-être. C’est ce dossier que Charles Rossett, sur ordre de l’ambassadeur, doit examiner. Il fait état des névroses qu’il a eu à Lahore de tirer dans les jardins de Shalimar, il a eu des morts. Il remonte à son enfance et trouve qu’il a eu des études houleuses, des troubles dans son comportement,une lettre de sa tante implore la clémence.

Charles Rossett arrivé en même temps que le Vice-Consul, ne supporte pas la chaleur de Calcutta comme tous les autres blancs qui à l’heure des moussons ils partent tous dans les Iles pour se détendre. C’est presque le soir, il voit Anne-Marie partir dans une Lancia noire et le Vice-Consul errer au bord du Gange.

Peter Morgan continue le récit de la mendiante. Elle a continué à marcher, une vieille femme qui l’a nourri et lui indique le chemin. Elle accouche dans l’Ougand, elle ne peut pas travailler vu son état et en plus elle a un bébé maintenant. Mais on lui a dit que des Blancs prenaient les enfants. Alors à tous les marchés elle pose son enfant devant elle et attend que quelqu’un le prenne, pour rien, elle le donne. Personne ne la comprends elle n’est plus dans son pays, elle ne sait pas qu’elle est arrivée à la Plaine des Oiseaux Aquatiques. Elle a faim, son bébé aussi, elle a une blessure gangréné au pied. Puis un jour deux blanches, une mère et sa fille passe et lui donne une piastre. Mais elle veut leur donner sa fille, son bébé et les suit toute la journée et la fille blanche reste à coté d’elle. Finalement les blanches la font entrer chez elles. Elles prennent le bébé et la laisse dans la cour avec à manger et de quoi soigner son pied. Elle voit de loin la dame blanche qui s’occupe de son bébé au bord de la mort. Cela fait un an qu’elle a quitté son village, la séparation avec son bébé est dure mais elle finie par quitter la propriété de la dame blanche.

Peter Morgan écrit que son pied guérira, qu’elle se prostituera, connaîtra encore la faim, sera stérile et arrivera à Calcutta dix ans plus tard. Il sort pour essayer de la voir près du Gange mais elle n’y est pas, par contre il aperçoit le Vice-Consul et le directeur du Cercle à un balcon et s’en va.

Le Vice-Consul et le directeur sont saoul et à moitié endormi. Le directeur est le seul qui parle avec Jean-Marc de H. Ce dernier l’interroge sur Anne-Marie Stretter, lui dit qu’il est encore puceau, qu’il a essayé de s’aimer mais sa rencontre avec cette femme lui a fait ressentir des émotions jusque là inconnues. Il sait qu’elle a beaucoup d’amants qui disent qu’elle est triste.

Même confidences le lendemain soir, le Vice-Consul sait que le directeur est là pour récolter des informations sur lui. Alors il lui parle de son enfance en pension à Montfort où tous les élevés tyrannisaient le personnel enseignant. Puis son renvois, la mort de son père, une autre pension. Au directeur de donner des renseignements sur les Iles où Anne-Marie avec ses amants. Le Vice-Consul part se préparer pour la réception.

La soirée, le regard et les discussions des gens ne tournent autour que de Jean-Marc de H et de l’ambassadrice Anne-Marie Stretter. Les on-dit occupe toute la soirée des invités qui parlent de son comportement et des «incidents» à Lahore. Il danse avec la femme du consul d’Espagne et parle de la lèpre. Puis, sur ordre de l’ambassadeur, Charles Rossett parle avec le Vice-Consul. Les on-dit que Charles Rossett sera bientôt l’amant de l’ambassadrice et qu’il ira aux Iles avec elle. D’ailleurs un an après son arrivée elle est tombée malade et a été soignée au Népal, mais elle est charitable et sait jouer du piano.

La mendiante se rapproche des cuisines comme les autres affamés, ils attendent les restes.

La réception bat son plein, l’ambassadeur prend à part le Vice-Consul et lui demande de renoncer à Bombay, où l’on ne voudra certainement pas de lui, pour rester à Calcutta. Il accepte ainsi qu’un futur rendez-vous pour régler les formalités. Anne-Marie dans beaucoup avec Charles Rossett, et une première fois avec Jean-Marc de H. Il essaie de lui parlé mais il s’embrouille, ne trouve pas les mots, la conversation est assez trouble. Il boit beaucoup, personne ne l’approche, sa présence dérange, la femme du consul d’Espagne tente de lui parler mais il ne répond pas et danse une deuxième fois avec elle.

L’ambassadeur invite Charles Rossett à venir dîner chez lui. Michael Richard et Peter Morgan arrive, l’ambassadrice offre des roses aux femmes comme signal du départ, la femme du consul d’Espagne ivre vient dire que Anne-Marie va rester avec ses amants et aller au Blue Moon, un bordel. Alors qu’elle dit bonsoir aux gens qui partent, le Vice-Consul l’invite à danser avec insistance. IL lui dit qu’il veut rester, elle refuse. S’en suit une scène où Jean-Marc de H hurle son désir de rester, cris, pleure, Peter Morgan le met dehors.

La mendiante se bat contre les autres afin d’avaler le plus possible de nourriture.

Il ne reste plus qu’ Anne-Marie Stretter, Michael Richard, Peter Morgan, Charles Rossett et Georges Crawn qu’elle connaît depuis Pékin. Ils décident de ne pas sortir. La discussion s’engage sur la mendiante qui vit parmi les lépreux mais n’a pas leur maladie, du Vice-Consul qui est bizarre et qui semble jouer la comédie, de la difficulté de s’habituer aux Indes. Puis l’ambassadrice se met au piano.

Fin de la soirée pour eux aussi, Anne-Marie raccompagne Charles Rossett et l’invite à venir aux Iles avec elle. Et soudain des larmes coulent sans raison. Seul pour rentrer chez lui il se fait coincer par le Vice-Consul qui n’a pas dormi. Il s’est mal conduit et ne sait pas comment se rattraper et demande à Charles de faire quelque chose. Ce dernier refuse ainsi que l’invitation à dîner, il jure qu’il part deux jours au Népal. Il lui dit vaguement ce qu’ils ont fait hier avec l’ambassadrice. La mendiante chante et Jean-Marc de H la remarque pour la première fois depuis qu’il est arrivé.

Le soir voyage en voiture puis en bateaux vers les Iles. Mauvais temps à l’arrivée et soirée orageuse au Prince of Wales. Discussion sur la mendiante dont Peter Morgan écrit l’histoire, invente son passé et se passionne pour sa folie, et qu’il mettrait une autre femme dans son livre, Anne-Marie Stretter.

Charles Rossett et Michael Richard se retrouvent seuls avec l’ambassadrice dans sa chambre. Elle fait visiter à Charles qui profite d’être seul avec lui pour lui demander le pourquoi de ses larmes et l’embrasser. Discussion un peu vive sur le Vice-Consul dont elle ne veut plus parler. Elle demandera à son mari de l’envoyer à Bombay. Plus tard elle s’endort. Le lendemain Anne-Marie va s’allonger sur une allée devant la mer. Elle écoute la mendiante qui chante. Les deux hommes de la veillent la voient mais ne la rejoignent pas et repartent chacun de leur coté.

Charles Rossett sort de l’enceinte pour Blanc et va se promener sur la plage. Il se perd sur ses pensées au sujet du Vice-Consul et d’Anne-Marie. La chaleur lui fais faire demi-tour. Il rencontre la mendiante qui sort d’une eau vaseuse et décapite un poisson vivant devant lui. Dégouté, il veut quand même lui donner une pièce mais il a peur de s’approcher. Il lui jette l’argent et se met à courir sans même ramasser la pièce elle le poursuit. Il retrouve sa sécurité derrière le grillage de l’enceinte pour les Blancs.

À Calcutta le Vice-Consul discute avec le directeur du Cercle de Montfort, de sa mère, de sa tante qui lui cherche une femme et de Bombay où il ira surement. Le directeur lui parle alors de l’hôtel le Prince of Wales.

Calendrier

juin 2024
L M M J V S D
 12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930

Catégories

Articles déjà parus